Commission Œuvres sociales

1936, le Front Populaire : c’est la réduction du temps de travail et les congés payés. Léon Blum nomme un sous-secrétaire d’état aux sports et à l’organisation des loisirs : Léo Lagrange. Il s’agit pour lui de « permettre au plus grand nombre de travailleurs de profiter des joies de la mer, de la montage, de la campagne et d’accéder aux activités culturelles et sportives. »

S’ensuit le développement des auberges de jeunesse et des campings, la création des bibliobus, la multiplication des stades et des entraîneurs, la création du billet populaire (S.N.C.F.), de congés annuels…

Toutes ces décisions, tout en permettant de faire accéder les salariés à une juste récompense en exerçant des activités en dehors et non liées au travail, leur donnent les moyens de « se refaire une santé » et de s’ouvrir sur une autre vision de la vie, s’occuper de soi tout en découvrant les autres, être disponible, pouvoir rêver, faire des choses inconnues, redonner sa place à la dimension humaine par le partage (en famille, entre amis), l’écoute, la joie, le repos…

Quelques temps plus tard, sous Vichy, on occupera les Comités d’Entreprise à rechercher des denrées alimentaires pour faire face à la pénurie. C’est le temps du travail, famille, patrie : exploitation, repli sur soi et chair à canon. C’est le temps des comités patates.

C’est donc bien dans la lignée des idées du Front Populaire et non dans sa version « épicerie » que se situe l’action du C.S.E.C. ACSEA et de sa Commission Œuvres Sociales. Ce qui veut dire que les prestations de loisirs et de culture proposées par la Commission sont bien des prestations d’action sociale, de bien-être, de partage, de découverte et d’ouverture, et non de simples actions de consommation.

Composition de la Commission Loisirs du C.S.E.C. ACSEA :